Marilyn MONROE

Marilyn inspire nos artistes

De nos jours Marilyn Monroe continue d’inspirer le grand public. Elle est l’image du pop art mais pas seulement, beaucoup s’intéressent à elle pour son caractère engagé dans le mouvement féministe revendiquant les droits des femmes et dénonçant les agressions sexuelles qu’elles peuvent subir. Nous retrouvons cette approche chez plusieurs de nos artistes avec qui nous travaillons chez Artraction.

« Ma fascination pour l’histoire, la culture et la politique est l’essence même de mon art, tandis que le caractère rebelle et la vivacité des couleurs du Pop art ont défini mon style créatif. »

Mano HENAO

Les problématiques sociétales sont au cœur de la démarche artistique de Mona Henao. Le côté rebelle et la vivacité des couleurs du Pop art définissent son style. Ses toiles rendent hommage à des célébrités qui ont contribué, au travers de leur art, à la défense de valeurs universelles.

Nous retrouvons aussi dans les œuvres de Kenneth Sandahl cette volonté de sensibiliser le publique et de le laisser réfléchir librement sur ce que renvoi certains portraits de prime à bord vifs et colorés. Il invite son auditoire à se demander des choses tel que « Pourquoi cette jeune femme a-t-elle l’air si triste ? Et celle-ci, de quoi a-t-elle peur ? ».

Il dit d’ailleurs « Je souhaite faire place à l’imagination du spectateur qui pourra se raconter librement l’histoire du tableau en dehors de ce que l’on peut voir au premier coup d’œil. »

Cette façon de laisser une œuvre dialoguer et raconter l’histoire de personnalité très connue est également l’objectif de notre chère artiste MAG qui elle-même rapporte :

« J’établis un dialogue entre ces œuvres et offre une exploration nouvelle »

MAG

Cette fougue dans le choix des couleurs pour le moins surprenantes est aussi très présente sur les toiles de Monica GRANGIER. De toutes évidence Marilyn a su inspirer, transmettre des valeurs mais surtout marquer l’Histoire à tout point de vue !

« J’aime les grandes toiles et les formes, les matières et les couleurs vives qui entrent en scène, s’entrechoquent pour plus de profondeur et qui nous donnent de l’émotion. »

Monica GRANGIER

Biographie

Généalogie

62 ans que l’emblématique mannequin, actrice et chanteuse nous a quitté… Mais qui était cette blonde sulfureuse si médiatisée ? Bien qu’aillant une image souriante, cette icône de la culture pop n’a pourrait-on dire pas vécu une vie pour le moins paisible ?

Née sous le nom de Norma Jeane Mortensen le 1er juin 1926 à Los Angeles, elle nous quittera à l’âge de 36 ans due à une overdose de médicaments. Tout comme sa maman, Gladys Pearl Baker Mortensen Monroe qui, elle, fut régulièrement internée pour schizophrénie et paranoïa. Cette dernière ne pourra pas s’occuper de sa fille qui sera donc placée dans 11 foyers différents. Ainsi Marilyn ne connaitra jamais d’environnement familiale stable.

Gladys connaîtra aussi de nombreuses liaisons sentimentales sans lendemain : c’est pourquoi Marilyn n’aura jamais connu l’identité de son vrai père. Martin Edward Mortensen sera alors noté sur l’acte de naissance de Marilyn Monroe car il fut l’époux de Gladys en 1924 (soit un an avant la naissance de Marilyn). Le divorce n’étant pas d’usage à l’époque, le couple se séparera l’année suivante et divorcera en 1928. Bien qu’elle soit une enfant légitime, Marilyn a toute sa vie nié le fait que ce soit son père puisque sa mère lui aurait montré dés son jeune âge une photographie de l’homme qui aurait été son géniteur. C’est seulement en 2021, qu’un séquençage ADN est fait et prouve qu’elle est la fille biologique de Charles Stanley Gifford (1898-1965).

Biographie

Sa carrière

Durant la seconde guerre mondiale, alors que nous sommes en 1944, Marilyn Monroe pose pour le photographe David Conover illustrant la contribution des femmes dans l’effort de guerre diffusé dans le Yank magazine à des millions d’exemplaires. Cette photo suffit à lancer la carrière de mannequin de la grande dame qui fait ensuite la couverture de plusieurs autres magazines.

Celle qui deviendra l’iconique Marilyn décide de se teindre en blonde et songe sérieusement à une carrière d’actrice. En juillet 1946, alors qu’elle est à peine âgée de 20 ans, Marilyn Monroe adopte son nom de scène et signe son premier contrat auprès de la 20th Century Fox.

Par la suite un scandale éclate dévoilant des photos d’elle nue dans un calendrier. Marilyn affirme, non sans une pointe de dignité, qu’elle les a faites parce qu’elle était à court d’argent. Durant ses premières années en tant qu’actrice, elle gagnait de 75 à 500 dollars par semaine.

Après plusieurs autres tournages, elle endosse des rôles plus importants tel que dans la comédie musicale « Les hommes préfèrent les blondes » d’Howard Hawks aux cotés de Jane Russell. Son salaire se voit alors revu à la hausse à raison de 18 000 dollars, ce qui est encore bas par rapport à ce que gagnait Jane Russell pour le même film, soit 400 000 dollars.

Par la suite nous la retrouvons dans le célèbre « Sept ans de réflexion » où sera tirée la scène la plus mémorable de la carrière de Marilyn Monroe, celle de sa robe blanche soulevée par la grille d’aération du métro.

Artiste torturée et engagée

La souffrance psychique que cette femme a connu toute sa vie, à cause des viols qu’elle a subi, enfant et adulte, a fait d’elle une artiste engagée. A son époque, l’actrice fut l’une des premières à briser la loi du silence. Dès 1953, dans un article publié en Une du journal Motion Picture,

« Marilyn balance qu’Hollywood est peuplé de prédateur sexuel qu’elle appelle des loups ».

Hollywood était une usine à créer des déesses et voulait exposer un idéal féminin. Seulement, cet idéal, vu par les patrons des grands studios de cinéma est bien souvent celui de la dumb blond (la blonde idiote). Un rôle de « faire-valoir » qui corsète et étouffe ses talents d’actrice.

« Mon combat avec les studios n’est pas au sujet de l’argent, mais des droits humains. J’en ai marre d’être connue comme celle qui a des formes… Je vais leur montrer que je suis capable de jouer, de bien jouer »

Marilyn Monroe

Elle crée alors sa propre société de production. Du jamais vu pour une actrice ! Après une campagne de dénigrement, la Fox finira par faire machine arrière en lui proposant un nouveau contrat avec un bien meilleur salaire et un droit de regard sur le réalisateur.